Le 23/03/2015
Son intérêt pour ce domaine provient d’un cas, une méningite gravissime chez une patiente de 36 ans. Cette dame souffrait d’une surdité complète : elle ne pouvait plus reconnaître les sons, mais continuait à danser. En 1985, en creusant le sujet, il découvre 13 cas de patients qui avaient perdu la perception de la musique.
Par EEG, on est capable de découvrir les zones impliquées dans l’audition. La musique est gérée par les deux lobes temporaux. Une aire permet de distinguer les hauteurs des notes, une autre région permet de strier les stimuli auditifs : c’est là que sont gérées les harmoniques : les harmoniques permettent de distinguer les timbres. Selon la zone touchée, on constate des pathologies différentes : certains n’entendent plus, d’autres entendent mais ne peuvent plus reconnaître ce qu’on les a fait écouter.
Lire la suite de « Bernard Lechevalier : pathologie de la perception de la musique »
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Le 23/03/2015
Qu’est ce que la musique ?
- la science des sons en tant qu’ils sont capables d’affecter agréablement l’oreille (Rousseau)
- l’œuvre est faite pour être lue (Boulez)
- les nombres sont les choses et les choses sont les nombres (Pythagore)
- des structures aléatoires, comme dans le cadre de la musique contemporaine ?
Lire la suite de « Philippe Manoury, Jean-Pierre Changeux : les neurones enchantés »
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Le 23/03/2015
La plasticité synaptique produit des effets sur la mémorisation. On va le voir au travers de l’impact de la pratique de la musique.
Chez un musicien, le nombre de synapse augmente dans une zone du cortex, dite de la main. Cette augmentation se traduit par un accroissement des plis corticaux dans le cerveau (car son volume est limité du fait de la boîte crânienne). Selon qu’on observe un violoniste ou un pianiste, on ne voit d’effet que sur une main ou sur les deux.
Lire la suite de « Daniele Schön : musique, langage et plasticité du cerveau »
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Le 23/03/2015
Le concept de base, intuitif, c’est qu’on peut représenter le monde à l’aide de lignes … alors qu’il n’y a pas de lignes dans notre environnement ! (ex : Lascaux). C’est parce que notre cerveau introduit des éléments supplémentaires. La vision, c’est avant tout un processus de traitement de l’information, et non de la transmission d’image. De plus, la vision centrale et la vision périphérique ne fonctionnent pas de la même manière.
Le cerveau n’analyse pas la lumière, mais le contraste, et peut introduire des informations additionnelles par l’analyse du contraste.
Lire la suite de « Margaret Livingstone : ce que l’art nous apprend sur le cerveau »
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Le 23/03/2015
Qu’est ce qui explique les capacités cognitives de l’homme par rapport aux primates ?
Le cerveau des mammifères a commencé à se développer en poids et en volume il y a 200 millions d’années. Il y a 4 à 8 millions d’années, des divergences se sont formées entre la branche des chimpanzés et celle de l’homo sapiens. Mais sur les 200 000 dernières années, la taille de notre cerveau n’a pas évolué. Paradoxalement, notre créativité s’est développée, depuis, sans que de changements majeurs ne se soient produits sur la taille ce cet organe.
Lire la suite de « Idan Segev : ce qui rend notre cerveau créatif »
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